Au Bord des Eaux

12 08 2010

Le centre-ville de Bordeaux, appelé Le Port de la Lune, est magnifique. Je comprend maintenant pour le Patrimoine Mondial de l’UNESCO. Le demi-lune que forme le vieux port est rempli d’immeubles néo-classiques. Que du beau, partout. Et ils ont su comment le mettre encore plus en valeur: j’ai vu le fameux lac-miroir devant les buildings de la Bourse. Ça nous fait un deux pour un: en plus des buildings, on voit leurs reflets dans le miroir. Dommage pour le ciel nuageux:

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C’est vraiment un endroit réjouissant, où les familles s’amusent dans l’eau des fontaines, pieds nus. Que des sourires partout.

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Faut dire qu’il vaut vraiment mieux se mouiller les pieds dans cette eau chlorée que dans les eaux de la Garonne… c’est pas un trucage, ni du chocolat: l’eau est vraiment BRUNE.

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Les immeubles dans ce quartier légendaire sont extrêmement beaux et détaillés:

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En fin d’après-midi, je me suis rendu à la Dune du Pyla, sur le bord de l’Océan. C’était une journée nuageuse, je me disais qu’il n’y aurait pas tant de monde… Erreur. Ça a été très difficile de se trouver un stationnement. J’ai finalement dû me résigner à me stationner en bord de route, quelques kilomètres plus loin. Je me suis ensuite faufilé dans les bois à travers sentiers, afin d’atteindre la dite dune.

Étonnante. Et mystérieuse. Que fait ce gros tas de sable à cet endroit? C’est une véritable montagne, qui fait 500 mètres de large sur 3 km de long, et plus de 100 mètres de hauteur. Comme ça, toute carrée, sortie de nulle part. Cette dune avance lentement dans la forêt derrière elle, comme si elle était la langue de l’océan avalant les arbres et les maisons qui la défient.

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Si, du côté de la mer, la pente est plutôt douce (quoique quand même assez prononcée), elle est vraiment très à pic du côté de la forêt. Et c’est de ce côté que j’ai dû la gravir… Expérience extrêmement éprouvante et épuisante s’il en fut. Non seulement il faut escalader une pente qui doit avoisiner les 45 degrés, mais en plus c’est en sable. On grimpe d’un pas, on retombe d’un demi-pas. Ça m’a pris au moins 15 minutes pour franchir la distance jusqu’au sommet. Et surement autant pour me reposer une fois rendu.

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Heureusement, dès qu’on arrive en haut, un merveilleux vent frais du large nous soulage.

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Maintenant, je peux dire que j’ai vu l’Océan Atlantique des deux côtés: en regardant vers l’est, puis maintenant en regardant vers l’ouest. Et après tout cet effort pour escalader cette dune insensée, je me demandais s’il ne serait pas moins difficile de rentrer chez moi à la nage.

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Après avoir admiré le panorama et les efforts des escaladeurs suivants, je suis retourné à ma voiture. Oui, la descente était infiniment plus agréable que l’ascension. 🙂 Je me suis un peu promené aux alentours des petites villes le long de la baie que forme la Garonne en se jetant dans l’océan. Je me suis rendu jusqu’à Arcachon en me demandant si je n’allais pas souper là. Il était 18h20. Mais il semblait trop difficile de se trouver un stationnement dans un restaurant alors j’ai décidé d’aller souper au resto de mon hotel, le Campanile, à Bordeaux, à 50 minutes de route.

Chemin faisant, ça m’a permis de visiter un autre classique français. Quelque chose dont on entend parler souvent, qu’on voit souvent dans les films: le Bouchon de Circulation. Oh il était majestueux celui-là. Ça m’a pris 1 heure 30 pour le visiter en entier. Bon, c’est pas que je veux critiquer, mais je trouve qu’il y avait certaines longueurs. Mais hé, je suis venu en France pour voir ses classiques non? Alors je ne peux que me montrer satisfait du spécimen que j’ai vu, vécu et traversé ce soir. Si vous voulez en visiter, yen a un peu partout en France durant la haute-saison. Ça fait au moins une dizaines que je vois, mais celui de ce soir en valait vraiment le non-déplacement.

Bref, je suis arrivé à l’hôtel vers 21h00 au lieu de 19h30 comme prévu. Vous dire si j’avais faim? Je m’auto-digérais. Alors je me suis dit: maintenant que la France m’a montré ce qu’elle avait de pire, j’ai besoin de compenser avec ce qu’elle a de meilleur à offrir: LA BOUFFE. Je me suis payé un triple buffet entrées-plats-desserts. Je n’avais pas mangé depuis le matin, hormis une petite collation vers 15h pour me faire patienter jusqu’au souper… qui a finalement tardé. Les buffets m’ont offert l’occasion de manger un peu de tout, afin de var ier les saveurs. Succulents!

Ça a fait du bien au moral. 🙂 Je n’allais quand même pas terminer cette soirée sur une mauvaise impression non?

Par contre, pour mon objectif de perdre 10 livres durant ce voyage, je sens que j’ai fait 3 pas en arrière là!

Demain, très peu de photos et surement un billet très court (ouais ouais, des promesses…), car je serai sur la route presque toute la journée, faisait directement Bordeaux-Paris, mais avec peut-être un léger crochet par Versailles…

Je commence à être très fatigué, c’est une bonne chose que le voyage achève. Je vais reposer mon pied blessé demain sur la route, et je pourrai donner un dernier grand coup samedi dans Paris où je marcherai surement beaucoup. En espérant pas trop de pluie, car ils annoncent du temps moche pour les prochains jours… sauf en Provence. Ah Bonne Mère, je n’aurais jamais dû te quitter hein!!!!!

Ciao!


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2 responses

13 08 2010
Gaétan

Ton commentaire sur la visite du bouchon de circulation était vraiment très drôle. Pour rire seul devant un écran, faut le faire…

Le sable me fait penser aux Dunes de Tadoussac que nous visitons à l’occasion. Probablement aucun rapport avec la dimension de ta butte surgie de nulle part (tu n’étais pas rendu à l’Île de Pâques, par hasard?), mais enfin, je la trouvais difficile à monter aussi, parce qu’on allais skier dans le sable lorsque nous étions jeunes et c’était la remontée à pied qui tuait notre enthousiasme…

Continue tes descriptifs, ça nous fait voyager…

Bye.

13 08 2010
Zab

Les dunes du Pyla, que de souvenirs !

J’ai fait Paris-Bordeaux par la Vallée de la Loire en Deux-Chevaux. Nous étions 3 filles, 5 chatons (dont un qui s’appelait Clark Gables) et leur maman + bagages (en deux-chevaux, oui-oui !). Les visites de vignobles étaient divines, les châteaux ponctuaient régulièrement le paysage et surtout, la finale près d’Angoulème était vachement bien (c’est là que j’allais découvrir la tarte Tatin et un confit de canard à se rouler par terre). Tout ça, pas bouchonné du tout (dans le sens de…).

P.S. Penser perdre du poids en France tient de la chimère !

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